Participez à la campagne de plaidoyer européen du réseau CARITAS


Les personnes exécutant une mesure de justice aspirent à prendre leur vie en main, à saisir leurs capacités d’initiative citoyenne. Qu’en disent-elles ? Comment se mobilisent-elles en ce sens ? Comment les institutions de justice permettent d’exercer des formes de citoyenneté en détention et à l’extérieur ? Quels rôles la société civile peut-elle jouer dans cette dynamique ?

Pour répondre à ces questions, rassembler des bonnes pratiques et construire un plaidoyer à l’échelle européenne, le Secours Catholique et ses partenaires Caritas de nombreux pays d’Europe lancent une vaste campagne. Celle-ci repose sur la diffusion d’un questionnaire aux personnes détenues, aux associations et aux institutions pénitentiaires, dans l’objectif d’identifier les initiatives qui contribuent à révéler les potentiels et le sens des responsabilités des personnes détenues. La FARAPEJ est partenaire de ce projet, qui prend comme référence les Règles Pénitentiaires Européennes. 

Vous pouvez remplir vous-même et faire remplir le questionnaire, par les personnes détenues et les personnels pénitentiaires, jusqu’au 15 mars 2017

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Surpopulation carcérale : la course contre la honte?

La contrôleure générale des lieux de privation de liberté publie aujourd'hui des recommandations en urgence concernant la situation à la maison d'arrêt des Hommes de Fresnes. Elles démontrent encore que la surpopulation carcérale est cause de violations importantes et manifestes des droits fondamentaux des personnes détenues et qu'elle a des effets très néfastes sur les personnels pénitentiaires, les proches des personnes détenues et plus largement sur l'ensemble des intervenants en milieu carcéral (associations, soignants, enseignants, avocats, etc.).

La FARAPEJ veut à cette occasion rappeler les dix propositions de son récent rapport sur la surpopulation carcérale. Elle souhaite aussi renouveler l'appel de nombreuses organisations à ce que le gouvernement autorise sans délai la publication du rapport du Comité pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants, qui visitait il y a un an, entre autres, la maison d'arrêt de Fresnes.

Lire le communiqué de presse du 14 décembre 2016


Une cellule suroccupée à Fresnes. Crédit photos: JC Hanché pour le CGLPL

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Le gouvernement doit autoriser sans délai la publication du rapport du CPT !

Il y a un an, le Comité pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT) du Conseil de l'Europe achevait une visite en France de deux semaines.
Au cours de cette visite, le Comité s’est rendu dans différents lieux de privation de liberté, dont les maisons d’arrêt de Nîmes, Fresnes et Villepinte, parmi les plus surpeuplées de France, et le centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe. Le Comité a adopté le rapport relatif à cette visite à l’occasion de son assemblée plénière du 11 juillet 2016 et sa publication est maintenant suspendue à l’accord du gouvernement français : les rapports du CPT ne sont en effet rendus publics qu’à la demande des États. Ainsi, le précédent rapport du Comité relatif à la France a été publié près d’un an et demi après sa visite, le 19 avril 2012, à quelques jours des élections présidentielles: on ne pouvait imaginer moment plus propice pour qu’un tel rapport passe inaperçu.
Alors que la population carcérale a atteint un niveau record en juillet dernier (69.675 personnes détenues, dont près de 15.000 détenus en surnombre) qui pourrait bien être dépassé en fin d’année, que plus d'un tiers des personnes détenues sont incarcérées dans des prisons occupées à plus de 150 % et que l’inflation carcérale a fortement repris depuis près d’un an, le gouvernement comme l'opposition semblent n’aborder le problème de la surpopulation carcérale que sous l'angle de la construction de nouveaux établissements.
Les observations et recommandations du CPT sont importantes pour éclairer les orientations du gouvernement comme les débats que la campagne présidentielle à venir ne manquera pas de faire émerger sur le recours à l’emprisonnement et la place de la prison et plus largement sur le fonctionnement de l’ensemble des lieux de privation de liberté.
Simplement rendre la prison visible” écrivait récemment le Garde des Sceaux dans son rapport sur l’encellulement individuel, citant Paul Claudel. Il serait dès lors incompréhensible que le gouvernement refuse de donner à voir le constat que dresse cet organe du Conseil de l’Europe de nos lieux de privation de liberté, et en particulier de nos prisons : il faut autoriser sans délai la publication du rapport du CPT !
La FARAPEJ, avec 16 autres organisations, a adressé au Premier Ministre Bernard Cazeneuve une Lettre ouverte demandant que le gouvernement:
1/ fasse connaître au plus vite ses observations au CPT et demande sans délai la publication du rapport concernant la visite de novembre 2015, en amont des échéances présidentielles; 
2/ accepte à l’avenir la procédure de publication automatique des rapports du CPT comme plusieurs États membres du Conseil de l’Europe l’ont déjà fait.
Nous demandons simplement de rendre la prison visible…

Lire la lettre ouverte à Bernard Cazeneuve
Lire le communiqué de presse

Associations signataires :
Association Nationale des Juges de l'Application des Peines (ANJAP) ; Association Nationale des Visiteurs de Prison (ANVP) ; Aumôneries nationales catholique, protestante et musulmane des prisons ; Club Informatique Pénitentiaire (CLIP); Courrier de Bovet ; Ban public; DES Maintenant en Europe; Fédération des Associations Réflexion-Action, Prison et Justice (FARAPEJ) ; Fédération Nationale des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale (FNARS); Genepi; Ligue des Droits de l'Homme (LDH); Observatoire International des Prisons – Section française (OIP-SF); Prison Insider; Secours Catholique Caritas France; Syndicat de la Magistrature (SM); Syndicat National de l'Ensemble des Personnels de l'Administration Pénitentiaire, Fédération Syndicale Unitaire (SNEPAP-FSU)

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En finir vraiment avec la surpopulation carcérale

En finir vraiment avec la surpopulation carcérale
Propositions pour un véritable plan d’action contre la surpopulation carcérale
  • Alors que la population carcérale est repartie fortement à la hausse et qu'une personne détenue sur trois est incarcérée dans une prison occupée à plus de 150%,
  • alors que les plans de construction échouent depuis 25 ans à résoudre la surpopulation carcérale,
  • alors que le Garde des Sceaux vient de remettre deux rapports relatifs à l'encellulement individuel et à l'application de la loi Taubira de 2014,
la FARAPEJ a rédigé, à la suite de son colloque sur les Règles pénitentiaires européennes des 4 et 5 novembre derniers, un contre-rapport sur la surpopulation carcérale et présenter dix propositions pour servir de base à un plan d'action contre la surpopulation carcérale.
  • Parce que mettre fin à la surpopulation carcérale est une exigence, tant pour la dignité des personnes que pour l’efficacité de la sanction pénale,
  • parce que le rapport Urvoas du 20 septembre 2016 sur l’encellulement individuel donne des pistes mais n’en tire pas toutes les conclusions,
  • parce que la hausse de la population carcérale n'est pas une fatalité mais une question de volonté politique et qu'il existe des solutions plus humaines, moins coûteuses et plus efficaces que la prison,
  • parce qu'il y a urgence pour tous ceux qui subissent cette surpopulation: les personnes détenues et leurs proches, mais aussi les personnes pénitentiaires et l'ensemble des intervenants en prison,
La FARAPEJ propose de mettre en place une politique réductionniste volontariste, appuyée sur la création d’un mécanisme de prévention de la surpopulation carcérale. Les dix propositions développées dans le rapport:
  1. Changer de méthode : déterminer un plan d'action pluriannuel comportant un objectif chiffré de réduction de la population carcérale.
  2. Développer l’outil statistique du ministère de la Justice pour permettre une meilleure connaissance de l’état de la surpopulation et de l’exécution des peines.
  3. Mettre en place un mécanisme de prévention de la surpopulation carcérale de manière échelonnée.
  4. Développer les sanctions appliquées dans la communauté: avoir pleinement recours à ces innovations pénales.
  5. Limiter le recours à la détention provisoire.
  6. Poursuivre le développement de mesures permettant d’éviter le recours aux courtes et très courtes peines de prison.
  7. Faire de la sortie progressive et accompagnée la règle, et non l’exception
  8. Engager un débat de fond sur l'échelle et la nature des peines et le recours à la prison.
  9. Définir la capacité des prisons en fonction de critères plus larges que la taille et le nombre de cellules.
  10. Face à l’état alarmant de la surpopulation carcérale dans certaines prisons, mettre en place des mesures d’urgence visant à atténuer ses conséquences négatives sur la vie en détention.
Le rapport contient également:
  • l'analyse de la FARAPEJ de la question de la surpopulation carcérale et du droit et l'encellulement individuel;
  • une analyse du rapport du garde des Sceaux;
  • de nombreux témoignages issus des associations de la fédération;
  • des infographies réalisées par la FARAPEJ permettant de visualiser les statistiques d'OPALE de Pierre-Victor Tournier;
  • Une présentation du livre blanc du Conseil de l'Europe sur le surpeuplement carcérale de juillet 2016;
  • une synthèse du rapport du garde des Sceaux sur l'encellulement individuel;
  • une revue de la jurisprudence de la CEDH en matière de surpopulation carcérale.
Voir le dossier thématique sur la surpopulation carcérale.

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Projection "A l'air libre" - 22 novembre à 19h30


Projection/débat - "A l'air libre" de Nicolas Ferran et Samuel Gautier
Mardi 22 novembre à 19h30
Studio Galande, 42 rue Galande 75005 Paris

A l'occasion des journées nationales prison, la FARAPEJ organise une projection/débat autour du documentaire A l'air libre, de Nicolas Ferran et Samuel Gautier. 
Nichée au fond d'une vallée picarde, une ferme unique en France accueille des détenus en fin de peine sous le régime du placement extérieur. Une structure d'insertion singulière qui propose un logement, un travail, un accompagnement sociale et une vie communautaire riche et exigeante. Entourés de salariés et bénévoles, ces hommes tentent de se reconstruire et de rebâtir un véritable "projet de vie". 
"A l'air libre" est assurément un film sur la sortie de prison. Mais c'est aussi, et peut-être surtout un film sur la prison. Une prison que l'on ne voit pas mais qui est omniprésente. Une prison dont on ne cesse de mesurer les traces et dont il paraît si difficile de se libérer. 
La projection sera suivie d'un débat avec la salle en présence de Nicolas Ferran, réalisateur du documentaire, Simon Yverneau salarié permanent de la Ferme de Moyembrie et d'Alexis Saurin, président de la FARAPEJ.
L'achat des billets (8,5€) se fera sur place. 
Pour voir la bande-annonce et retrouver toutes les informations sur le documentaire, rendez-vous sur la page du film : www.alairlibre-lefilm.com.


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Soirée de lancement des JNP 2016, le jeudi 17 novembre à 19h : Venez nous retrouver !

A l'occasion des Journées Nationales Prison 2016, le Groupe National de Concertation Prison organise le jeudi 17 novembre à 19h30 une conférence de presse (accueil à 19h).

Celle-ci se déroulera à la Maison Fraternelle : 37, rue Tournefort, Paris Ve (métro Place Monge).

A 20h, la soirée se poursuivra par une pièce de théâtre, Claude Gueux, d'après le roman de Victor HUGO, mise en scène par Adèle RAMORSKY et avec François FRAPIER 
(compagnie Le Théâtre d'en haut).

A 21h, un temps de débat sera proposé, en présence d'Adeline HAZAN, Contrôleure Générale des Lieux de Privation de Liberté. Il sera suivi d'un buffet.


Renseignements complémentaires et inscriptions : 
jnp2016@gncp.fr - 01 55 25 23 75
(nombre de place limité)


Recensement des événements, dossier documentaire et informations complémentaires : www.jnp.farapej.fr

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Lettre d'actualités de la Fédération, Octobre 2016

Depuis septembre 2008, la FARAPEJ publie périodiquement une lettre à destination de ses adhérents pour mettre en avant certaines réflexions, informations ou bien des pratiques originales d'associations de la fédération.

Pour cette lettre 29, les différents encarts s'attardent sur :
- la Vie de la Fédération : Adhésion de l'association Nouvelles Voies, Actualités des groupes d'échange et de travail de la Fédération ;
- les Actualités de la Fédération : Colloque sur les RPE les 4 et 5 novembre 2016, Guide des associations prison-justice, JNP 2016, du 21 au 27 novembre, Interpellation de la DAP sur la baisse des budgets pour l'accueil des personnes détenues et de leurs familles dans les prisons à gestion déléguée ;
- les Actualités du monde prison-justice : Prison Insider : Vous doutiez ? Entrez, et lisez, Du changement du côté de la DAP, Surpopulation : les derniers chiffres du livre blanc du Conseil de l'Europe ;
- du Côté des associations membres : le CRI Haute-Garonne organise un colloque les 22 et 23 octobre 2016,
- les Publications et ressources ;
- l'Agenda de la Fédération.

Par ailleurs, vous pouvez aussi retrouver l'édito d'Alexis Saurin, président de la fédération : Pour en finir vraiment avec la surpopulation carcérale
Pour en finir avec la surpopulation carcérale ? Alors que la population carcérale atteint des records (69 675 personnes), le Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas a remis au parlement le 20 septembre dernier, un rapport sur l'encellulement individuel, intitulé Pour en finir avec la surpopulation carcérale. Si la FARAPEJ partage de nombreuses analyses qui sous-tendent le rapport (importance de l'encellulement individuel, nécessité de se pencher sur la vie en prison et sur la préparation à la sortie, nécessité d'une politique réductionniste), notre fédération ne peut pourtant valider les conclusions et préconisations de ce rapport. 

Alors que le rapport propose une analyse fine et précise de la situation - notamment une analyse des moyens d’une politique réductionniste - les conclusions soumises au parlement, dont les évaluations des besoins en places de prison, privilégient la construction. Elles font l’impasse sur une grande partie des analyses développées dans le rapport lui-même et sur des travaux précédents. Enfin, elles ne tiennent pas compte notamment du rapport Raimbourg de 2013 sur les moyens de lutte contre la surpopulation carcérale ou des conclusions du jury de la conférence de Consensus, sans parler du tout récent livre blanc sur le surpeuplement carcéral du Conseil de l’Europe.

Il faut réduire. Pourtant, dans le contexte de forte inflation carcérale que l’on connaît depuis quarante ans, c’est en s’interrogeant sur la place de la prison plutôt que sur le manque de places de prison qu’on pourra résoudre le problème à moyen terme. Toute solution qui prévoirait la construction de prisons, sans s’attaquer à l’inflation carcérale ni engager une politique réductionniste, serait vouée à l’échec car elle s’attaquerait au symptôme et non aux causes du problème. Le rapport se conclut en affirmant qu'il faut "en finir avec les bonnes intentions, quitter le royaume des incantations et agir. Il ne suffit pas de camper au pied des murailles, il faut donner l’assaut". Prenons-le au mot : La FARAPEJ propose depuis fort longtemps la mise en place d’une politique réductionniste, passage obligé pour en finir vraiment avec la surpopulation carcérale, en suivant les pistes suivantes :

1- Considérer que la population carcérale n’est pas une donnée intangible à laquelle on doit s’adapter mais un facteur sur lequel on peut, et doit, jouer, par la réforme du système pénal.

2- Mettre en place un plan pluriannuel réductionniste impliquant l'ensemble des acteurs(magistrats, pénitentiaires, magistrats, secteur de l’insertion, dispositif de prévention, …) et déterminant un objectif de baisse de la population carcérale, planifié dans le temps.

3- Cette politique réductionniste devrait, pour être efficace, s’articuler selon trois axes: (i) l’instauration d’un numerus clausus qui se mettrait progressivement en place et manifesterait notre intolérance absolue à la surpopulation carcérale, (ii) la réduction des entrées, notamment par le développement des sanctions appliquées dans la communauté et (iii) la réduction des durées de détention, par le développement des aménagements et l’engagement d’une réflexion sur l’échelle des peines.

Et s’il fallait malgré tout construire ? Selon l'ambition du plan de baisse déterminé, la réduction suffira, ou non, à résorber la surpopulation carcérale sans construction supplémentaire. Si l’ambition du plan de baisse de la population carcérale n’était pas suffisante (c’est-à-dire si on ne la fait pas passer en dessous des 55 000 personnes détenues environ), résoudre la population carcérale ne pourra se faire sans construire des places de prison. Dans cette hypothèse, deux points nous semblent essentiels: (i) un plan de construction ne saurait être acceptable s’il n’est conditionné par l'engagement de la baisse effective de la population carcérale (sinon, continuera de courir derrière l’inflation carcérale comme depuis quarante ans) et (ii) les constructions (et rénovations) prévues devraient permettre d’y respecter l’encellulement individuel, mais bien plus largement d’y appliquer les règles pénitentiaires européennes. (Sur ce point, le rapport Urvoas fournit des pistes mais est loin de fournir de garanties.) En résumé, s’il fallait construire, on ne saurait continuer à construire n'importe comment ni n'importe quoi !

Les obstacles à la baisse. La FARAPEJ est convaincue que nous disposons des moyens d’une baisse importante de la population carcérale. Les magistrats semblent avoir été peu sensibles aux évolutions récentes, mais ce n’est pas une fatalité: la mise en place d’un numerus clausus va justement dans ce sens. Le principal obstacle à une baisse se résume simplement en trois points: (i) l’hystérisation actuelle de notre société sur les questions pénales et plus largement de sécurité, dans un contexte où notre société est évidemment et légitimement bouleversée par les attentats terroristes de ces derniers mois, (ii) l’utilisation, depuis bien plus longtemps, du débat sur la question pénale à des fins principalement politiciennes et pour tout dire assez démagogiques et (iii) le manque de courage politique de ceux qui pourraient, ou auraient pu, faire changer les choses.

Nos moyens d’action. Dans ce contexte, il est important que la FARAPEJ fasse part largement de ses analyses et des solutions que, sur le terrain, chaque associations développe sur le terrain, souvent avec des moyens pourtant dérisoires. Il est essentiel aussi que les membres de la FARAPEJ continuent, comme l’écrivait Jean Hoibian à la création de la fédération, de "se sent[ir] responsables de l'ignorance de leurs contemporains concernant les questions prison et justice. Cette ignorance est utilisée par une certaine politique dite "sécuritaire". Nous essayons donc, dans la mesure de nos moyens, de sensibiliser les habitants de notre ville en organisant des occasions d'information, de réflexion et de sensibilisation (expositions, conférences, débats, enquêtes, spectacles divers, etc...)” et que nous allions parler du fait que nous nous "méfi[ons] terriblement de la sanction prison" et que "nous souhaitons ardemment une transformation profonde de la vie en prison”.

Les JNP arrivent, certaines cartes sont entre nos mains !

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Prison Insider : Vous doutiez ? Entrez, et lisez.


Prison Insider, le site d'information, de ressources et d'échanges sur les prisons dans le monde, est paru. 

L'association a pour objet de faire connaître les conditions de détention et de promouvoir les droits et la dignité des personnes privées de liberté partout dans le monde. Elle valorise les bonnes pratiques par comparaison et favorise le témoignage et les solidarités.

C'est dans ce cadre que la FARAPEJ a accepté de devenir le correspondant de l'association, et de dresser la fiche de la France.

Afin d'accompagner le lancement, le site est en accès libre pour quelques jours.

Passés ces quelques jours, n'hésitez pas à vous investir au sein du projet, que cela prenne la forme d'un témoignage (écrit, vidéo), d'un don, ou d'un abonnement à la plate-forme.

Nous ne pouvons donc que vous inviter à découvrir le site, ses différentes fonctionnalités, sans oublier les nombreuses ressources qu'il comporte déjà !

Bonne découverte à tout·e·s !


Voir Vous doutiez ? Entrez, et lisez, l'édito de Bernard Bolze.

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Matinée d'étude - Comprendre les évolutions du bénévolat pour favoriser l'engagement dans nos associations - 15 octobre

Depuis plusieurs années, le bénévolat a changé, tant du côté de l’engagement des bénévoles que des attentes des associations. Cette matinée d’étude sera l’occasion de réfléchir ensemble à l’impact de ces évolutions sur les pratiques des associations Prison-Justice. Ouverte à tous, elle intéressera en particulier les responsables associatifs. 

Pour initier les discussions, Florence Tardif-Bourgoin, formatrice en travail social, doctorante et auteure du livre Vers une professionnalisation du bénévolat ?, donnera un aperçu des recherches universitaires en la matière. Les participants pourront ensuite partager leurs expériences, leurs bonnes pratiques et leurs difficultés sur les différentes phases du bénévolat : le recrutement, l’intégration et la fidélisation.


Matinée d'étude - Comprendre les évolutions du bénévolat pour favoriser l'engagement dans nos associations
samedi 15 octobre, de 9h30 à 12h30 
au siège de la FARAPEJ 

Si vous êtes intéressé, inscrivez-vous en nous contactant par e-mail ou par téléphone. 

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Journée d'étude et d'échanges sur la contrainte pénale - 8 octobre

Voici deux ans qu'est entrée en vigueur la contrainte pénale, peine non carcérale qui s'applique "dans la communauté". Malgré un lent démarrage, la FARAPEJ est convaincue de l'intérêt de cette nouvelle mesure, qui peut représenter une vraie alternative car elle est tournée vers l'accompagnement des personnes dans leur sortie de la délinquance

Pour lui donner toute sa portée, les associations ont un rôle à jouer auprès des personnes concernées. De nombreuses actions sont en effet à imaginer, individuelles ou collectives, et dans de multiples domaines : accompagnement, insertion professionnelle, estime de soi, mobilité, parentalité, accès à la culture, etc...  

C'est pour construire des réponses aux besoins des personnes en contrainte pénale et investir toutes les possibilités de cette nouvelle mesure que la FARAPEJ vous invite à cette journée d'étude. 

Cette rencontre est ouverte à tous les représentants d'associations qui veulent réfléchir au rôle qu'elles pourraient jouer et à toute personne, bénévole ou salariée, intéressée par la mise en oeuvre de la contrainte pénale.

Journée d'étude et d'échanges sur la contrainte pénale
samedi 8 octobre de 10h à 16h
au siège de la FARAPEJ


Inscrivez-vous dès maintenant en nous contactant par e-mail ou par téléphone.

Et pour ceux qui souhaitent auparavant parfaire leurs connaissances, la FARAPEJ organise une formation sur la contrainte pénale animée par Pierre Victor Tournier le 7 octobre
Pour plus de détails, rendez-vous sur la page Formation.  

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Nouveau catalogue des formations 2016 - 2017

Le catalogue des formations de la FARAPEJ pour l'année 2016-2017 est en ligne ! 

Enrichi de plusieurs nouvelles formations, il détaille le contenu de l'ensemble des modules disponibles dans les domaines suivants : système judiciaire et système pénitentiaire, accès au droit, écoute et accompagnement, et culture générale Prison-Justice. 

Vous retrouverez le catalogue, le calendrier des prochaines formations et les modalités d'inscriptions en suivant ce lien.

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Carcéropolis et la Farapej lancent un guide des associations prison-justice

Lancement d'un guide en ligne recensant les associations agissant dans le champ prison-justice

Des centaines d’associations agissent en France, dans les prisons et à tous les niveaux de la chaîne pénale et pénitentiaire. Visites, soutien matériel, accès au droits, accueil des familles, actions socioculturelles ou de formation, prévention, accompagnement social de sortants de prison... 
Leurs actions sont très variées et répondent à différents besoins des personnes détenues et de leurs proches, qui ne seraient pas couverts sans l'engagement des associations.

Carcéropolis et la Farapej lancent le guide des associations Prison-Justice, consultable à l'adresse :  www.guide-associations-prison.fr

Travail collectif mené aux côtés des associations, ce guide est un véritable moteur de recherche des associations qui agissent dans le champ carcéral et réfléchissent à ces questions. Les critères géographiques, de type d'activités ou de public, permettent à toute personne concernée par l'incarcération, aux proches ou
aux personnes désireuses de s'engager dans ces associations, d'identifier très facilement les associations qui répondent à leurs besoins.

Le but premier de cet annuaire est de permettre une meilleure information des personnes
confrontées à l'incarcération, qu'elles le soient directement ou indirectement. Ce guide doit aussi permettre de faciliter les relations entre les différents acteurs et donner à voir la richesse et la diversité des actions menées par les associations.

Près de 250 associations sont déjà présentes sur le site, la FARAPEJ et Carcéropolis invitent les associations agissant dans le domaine à s'inscrire dans cet annuaire.

Contact : FARAPEJ – 01.55.25.23.75 – guide-associations@farapej.fr

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Projection du film Le lendemain, 1er juin 2016 à 20h

A l'occasion de sa sortie en salle le 1er juin prochain, la Fédération animera une rencontre autour du film de Magnus Von Horn, intitulé Le lendemain.

Le film relate l'histoire de John. Encore adolescent, ce dernier rentre chez son père après avoir purgé sa peine de prison et aspire à un nouveau départ. Mais la communauté locale n'a ni oublié, ni pardonné son crime. Dans l'impossibilité d'effacer son passé, il décide d'y faire face.

Nous vous proposons donc de vous retrouver :


Le mercredi 1er juin 2016, à partir de 20h
Au cinéma des Cinéastes
7, avenue de Clichy - 75017 Paris



La rencontre sera suivie d'une discussion animée par la Fédération, et en présence notamment de :
- Alain DRU, chef de service éducatif à la PJJ, vice-président de la CNCDH ;
- Alexis SAURIN, président de la Farapej.

*
*    *

Bande annonce du film : https://vimeo.com/160915753
Informations complémentaires sur le film : http://www.nourfilms.com/?p=2172
Préventes et inscriptions : www.cinema-des-cineastes.fr



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Rapport d'activité 2015

Élaboré par le Conseil d'administration de la Fédération, le rapport d'activité 2015 de la FARAPEJ est désormais disponible.

Le rapport est découpé selon neuf parties distinctes : Vie de la fédération, A la rencontre du réseau, Formations, Réflexion, Information du public sur la prison et la justice, la FARAPEJ dans le débat public, Partenariats associatifs, Ressources et documentation, et enfin Appui du public touché par une mesure pénale.

Pour le consulter dans son intégralité, vous pouvez suivre ce lien.

Bonne lecture !

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Rencontre avec Stéphane Jacquot et Dominique Raimbourg le 30 mars à partir de 19h

La FARAPEJ organise régulièrement des rencontres autour d'auteurs et de leurs publications récentes.

Ainsi, nous avons le plaisir de vous convier à la prochaine rencontre qui se tiendra le :


Mercredi 30 mars à partir de 19h à la FARAPEJ,
en compagnie de :


Dominique RAIMBOURG, député PS de Loire-Atlantique et président de la commission des lois
et
Stéphane JACQUOT, ancien Secrétaire national Les Républicains et président de l'Association nationale pour la justice réparatrice

Autour de leur ouvrage Prison, le choix de la raison


Attirance et répulsion, rejet et fascination, rigueur et compassion : le regard porté sur la prison regorge de contradictions. Rien d’étonnant à cela. La prison est d’abord faite pour les honnêtes gens. Elle leur montre le sort réservé à ceux qui se conduisent mal. Elle est le châtiment fait pierres, briques et moellons. Mais en même temps la prison est un outil pour mettre à l’écart des délinquants, pour les sanctionner et les faire évoluer avant leur remise en liberté. Réfléchir sur le rôle de la prison, sur la peine, c’est réussir à prendre en compte ce double aspect, à la fois symbole et outil. C’est dire toute la difficulté de l’exercice.

C’est pourquoi les auteurs s’y sont attaqués à deux. Venus d’horizons différents, l’un est de droite, l’autre est de gauche, ces deux responsables politiques ont croisé leurs regards sur cette institution.




Ces rencontres se dérouleront au siège de la Fédération. Elles sont ouvertes à toutes personnes intéressées ; n'hésitez donc pas à diffuser cette invitation dans vos associations et autour de vous. 

Le nombre de places étant toutefois limité, nous vous demandons de bien vouloir vous inscrire à l'adresse: farapej@farapej.fr.

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Donner à la contrainte pénale toute sa portée

Paris, le 1er mars 2016,

Lettre ouverte à M. Jean-Jacques Urvoas, 
Garde des Sceaux, Ministre de la Justice

Donner à la contrainte pénale toute sa portée
Le rendez-vous du 16 août 2016

Ayant activement soutenu la création de la contrainte pénale, dans le cadre de la loi du 15 août 2014 sur l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales, nous sommes préoccupés par la faiblesse du nombre des sanctions prononcées (environ 100 par mois contre 25 000 peines d’emprisonnement ferme, avec sursis partiel ou total), et cela près de 18 mois après sa mise en application.
 
Aussi souhaitons-nous, Monsieur le Garde des Sceaux, que vous puissiez vous saisir, au plus vite, de cette question.
 
Selon l’article 20 de la loi du 15 août 2014, le Gouvernement s’est engagé à remettre un rapport au Parlement, dans les deux ans suivant la promulgation de la loi, soit le 16 août 2016, « étudiant la possibilité de sanctionner certains délits d’une contrainte pénale à titre de peine principale, en supprimant la peine d’emprisonnement encourue, et évaluant les effets possibles d’une telle évolution sur les condamnations prononcées ainsi que ses conséquences sur la procédure pénale »
Cet engagement doit être tenu. 
 
Ce rendez-vous avec le Parlement doit être aussi l’occasion de prendre en compte les recommandations du rapport de la Commission sur la refonte du droit des peines présidée par M. Bruno Cotte concernant la promotion de la contrainte pénale : 
« La commission entend aujourd’hui proposer de faire évoluer le suivi socio-judiciaire selon des modalités qui permettent d’envisager une suppression du sursis avec mise à l’épreuve sans que les juges soient pour autant privés de la souplesse qu’ils recherchent lorsqu’ils ont à prononcer une peine. 
Elle considère que cette suppression apportera une indispensable clarification et présentera aussi l’avantage de donner à la contrainte pénale toute sa portée. Parallèlement et dans le même esprit, la commission propose de supprimer la disposition selon laquelle la contrainte pénale ne peut être prononcée que pour les « peines d’emprisonnement d’une durée inférieure ou égale à cinq ans ». Elle relève que l’article 131-14 du code pénal, tel qu’il résulte de la loi du 15 août 2014 prévoit déjà la suppression de cette limitation à compter du 1er janvier 2017. Cette limitation outre qu’elle ne se justifie pas, est la condition de la suppression du sursis avec mise à l’épreuve. Sa levée mériterait donc d'intervenir plus rapidement».
 
Enfin, nous demandons à ce que l’Observatoire de la récidive et de la désistance, créé il y a plus de 18 mois, soit enfin installé par vos soins et se mette au travail sans plus tarder. Il est en effet essentiel que l’observatoire fasse le point, en toute indépendance, sur les outils d’évaluation dont le Gouvernement pourra disposer en août prochain, pour ce premier bilan de la loi du 15 août 2014. 
 
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Garde des Sceaux, l’expression de notre haute considération. 


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Revue Prison-Justice : Publication du n°108



Le numéro 108 de la revue est paru ! 





Dans la partie Réflexion, le comité de rédaction s'est interrogé sur les métiers pénitentiaires, et est allé poser la question suivante aux différents acteurs et actrices de la prison : "Quel métier que le vôtre ?"

Parmi ces différentes personnes, se retrouvent par exemple M. Jean-Michel Dejenne, secrétaire général du syndicat national des directeurs pénitentiaires, M. René Beltoise, directeur du SPIP du Loir-et-Cher, ou encore M. Joël Sepulcre, ancien surveillant pénitentiaire.


 








Dans la partie Action, c'est sur les relations entre les associations et les pouvoirs publics, notamment l'administration pénitentiaire, que s'est penchée Ariane, sollicitant de nombreuses associations pour approfondir cette question.

Ont ainsi été sollicités, notamment, M. Paul Marconnot, président de l'ANVP, Mme. Susanna Mariettu, coordinatrice de l'association Antigone, ou Mme. Mathilde Robert, alors présidente du Genepi.












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La mort en prison, hommage et mise en lumière

Le mardi 16 février 2016 de 12h à 17h, le collectif Les Morts de la Prison organise un rassemblement sur la place du Palais Royal à Paris.

Cet événement met en lumière la question de la mort en prison et plus particulièrement les conditions dans lesquelles les personnes détenues décèdent chaque année dans les établissements pénitentiaires français, dans le plus grand des silences.

La mort, qu'elle survienne à l'issue d'une maladie, de façon naturelle ou d'un suicide, fait indéniablement partie du quotidien carcéral. La mort en prison est la marque ultime d'une dépersonnalisation et d'un oubli de la dignité des personnes détenues. En prison, on ne dit pas qu'une personne vient de perdre la vie, mais qu'un corps est "DCD".

La mort des personnes incarcérées n'a jamais été au coeur des débats sociétaux. En effet, la violence que représente la détention sur les personnes détenues est banalisée et la mort en est rendue anodine. Lutte contre l'oubli des personnes décédées en prison est une façon de rendre leur dignité aux hommes, aux femmes et aux enfants incarcérés.
C'est aussi l'occasion d'alerter sur les conditions carcérales des 66270 personnes détenues aujourd'hui et de prévenir de nouvelles disparitions.

C'est au nom de ce combat pour préserver la dignité de chaque personne humaine que les noms d'une centaine de personnes détenues décédées en 2015 dans les prisons françaises seront lus et que des témoignages seront livrés par des personnalités du monde prison-justice, ce mardi 16 février 2016. De plus, des actrices et des acteurs du monde prison-justice accueilleront le public jusqu'à 17h afin d'informer et de poursuivre les discussions.

Organisé par la Cimade, David et Jonathan, la Farapej, le Genepi, le Secours Catholique, avec le soutien de Carcéropolis, du Courrier de Bovet, du collectif Les Morts de la rue, de l'Observatoire International des Prisons et des Petits frères des pauvres.

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Etat d’urgence, déchéance de nationalité : c’est non ! 

Paris, le 29 janvier 2016

 

Etat d’urgence, déchéance de nationalité : c’est non ! 

 

Samedi 30 janvier sera une journée de mobilisation importante contre le projet de prolongation et de constitutionnalisation de l'état d'urgence et de déchéance de la nationalité. A l'appel des collectifs « Nous ne céderons pas » et « Stop état d'urgence », nombreux seront celles et ceux qui manifesteront leur hostilité à des mesures qui les heurtent et mettent à mal nos libertés au nom d'une hypothétique sécurité. Ensemble, ils diront : « déchéance de nationalité, état d'urgence, pour nous, c'est non ! »

 

Des rassemblements et des manifestations sont prévus dans plus de soixante-dix villes en France.

A Paris, la manifestation partira de la place de la République, à 14h30, en direction du Palais royal.

 

 

Collectif « Nous ne céderons pas » :http://www.nousnecederonspas.org/

Collectif « Stop état d’urgence » :http://www.stopetatdurgence.org/

www.etatdurgence.fr

 

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La FARAPEJ partenaire de Prison Insider : soutenez le projet en quelques clics !

Prison Insider se définit comme le site d'information sur les prisons dans le monde.

Prison Insider s'appuie sur un réseau de correspondants pour fournir pays par pays des données sur les conditions de détention des personnes incarcérées.

Des journalistes, des anciens détenus, des militants associatifs, des juristes et des bénévoles de tous bords sont à l'origine de ce projet ayant pour but de promouvoir la dignité et le respect des droits fondamentaux.

Cette nouvelle expérience d'investigation, portée par une exigence graphique, valorise les bonnes pratiques par comparaison et favorise l'échange et l'accès au droit.
 
L’équipe de Prison Insider est naturellement à l’affût de toute manière (honnête !) de consolider son projet. La Fabrique Aviva affecte 1 million d'euros pour soutenir les entrepreneurs qui répondent à des défis sociétaux.

Les candidatures ont été ouvertes aux jeunes créateurs d'entreprises et aux entrepreneurs accomplis qui répondent à l'un des 4 enjeux de société suivants : soutenir l’emploi, renforcer le lien social, protéger l’environnement et agir pour une santé durable. Les projets retenus sont au nombre de 1053.

Pour faire partie des 200 projets finalistes récompensés, Prison Insider a besoin de vos votes. C’est simple, ce peut être efficace, ici, votez sans dépit !

Pour soutenir le projet : 

Le site de Prison Insider

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