Les 22e Journées
Nationales Prison vont s'ouvrir : dès la semaine prochaine, du 23 au 29
novembre 2015, plusieurs dizaines de
manifestations sont prévues dans toute la France, autour de la thématique "Moins punir par la prison pour mieux reconstruire : combattre les effets destructeurs de notre système pénal".
Malgré les événements dramatiques
qui nous laissent tous et toutes encore choqué·e·s, le GNCP a
décidé de maintenir la campagne nationale.
Les JNP 2015 sont donc lancées.
Devant des événements d'une violence inouïe et qui
provoquent un déferlement de réactions sous
l'émotion, nous proposons de continuer à faire ce
qui est au cœur des associations et aumôneries :
construire une société plus solidaire, prendre le
temps de la réflexion et s'inscrire dans la durée.
Plus que jamais, nous avons un rôle à jouer.
Nous vous souhaitons à toutes et à tous de riches
débats, de belles rencontres, de très bonnes
Journées Nationales Prison 2015.
Pour aller plus loin :
- Le programme des événements et manifestations organisées dans le cadre des JNP 2015.
- Le communiqué annonçant les Journées Nationales.
Lancement des XXIIe Journées Nationales Prison !
Retours sur la rencontre avec Gérard de Coninck et Hans Claus
Présentation du groupe de travail "Internet en prison"
La FARAPEJ, le CLIP et le Courrier de Bovet lancent un groupe de
travail inter-associatif sur le développement d'Internet et les
enjeux du numérique en prison.
La prison demeure aujourd'hui dans un temps pré-Internet qui n'a
plus aucun rapport avec le monde extérieur, qui porte atteinte aux
droits des personnes incarcérées - et interroge fortement dans la
perspective de "réinsertion" qu'elle affiche.
Au dehors, la société n'attend pourtant pas pour évoluer, et la
question n'est pas tant de savoir si Internet fera son entrée en
détention, mais quand, et dans quelles modalités.
Il y a un donc un enjeu réel à dessiner aujourd'hui une vision
associative ambitieuse du développement des technologies de
l'information et de la communication en détention et de son usage
par les personnes privées de liberté, en veillant notamment à ce que
celle-ci ne vienne pas renforcer la déshumanisation de l'espace
carcéral par la suppression toujours plus poussée des contacts
humains.
Rejoignez-nous pour entreprendre ce travail !